Le maire dispose d’un arsenal juridique pour verbaliser les incivilités du quotidien dans les petites communes Abonnés
Concernant la police de l’environnement, le fait de déposer, d'abandonner, de jeter ou de déverser, à l'exception des emplacements désignés à cet effet, des ordures, déchets, déjections, matériaux, liquides insalubres, ou tout autre objet de quelque nature qu'il soit, y compris en urinant sur la voie publique est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 4e classe (art. R. 634-2, code pénal). Ce même article punit de la même façon le fait de laisser des matériaux ou des ordures sur la voie publique. Enfin, l'article R. 632-1 du code pénal prévoit une amende de 2e classe en cas de non-respect des consignes de tri. Pour faciliter leur verbalisation, certaines infractions peuvent faire l’objet d’une amende forfaitaire et être sanctionnées directement par le maire, en sa qualité d'officier de police judiciaire. Tel est le cas, notamment, de plusieurs infractions en matière de dépôts sauvages de déchets, d'infractions en matière de divagation d'animaux ou encore d'infractions relatives au bruit, visées à l'article R. 48-1 du code de procédure pénale. Cette forfaitisation répond à un objectif d'efficacité afin d'assurer une répression à la fois rapide et simple d'un point de vue procédural.
Réponse ministérielle à JL Masson, JO Sénat du 23/09/2021, n° 12458.
Kelly Pizarro le 16 juin 2022 - n°93 de Police municipale et Pouvoirs de police du maire
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