Bruits de voisinage : le maire dispose d’un arsenal juridique pour lutter contre les aboiements Abonnés
Autres exemples d’agressions sonores punies par l’art. 222-16 du code pénal : les appels téléphoniques malveillants réitérés et les envois réitérés de messages malveillants émis par internet ou encore les agressions sonores en vue de troubler la tranquillité d'autrui qui sont punis d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. « Lorsqu'ils sont commis par le conjoint ou le concubin ou le partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité, ces faits sont punis de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende ».
Les autres moyens à disposition des communes
Lorsque la commune a pris un arrêté général sur le bruit qui prévoit le cas des aboiements de chiens, les policiers peuvent dresser un rapport et l’adresser au parquet ; l’infraction est alors punie d’une amende de 2ème classe, soit 150 euros au plus. Enfin, si les faits sont avérés par plusieurs attestations rédigées par des témoins, le maire peut faire usage de son pouvoir de police municipale tel que prévu à l’article 2212-2 CGCT et prendre un arrêté de police, indiquant que les propriétaires de chiens doivent prendre toutes mesures pour rendre le quartier calme et sans aboiements.
Jean-Philippe Vaudrey le 02 novembre 2023 - n°123 de Police municipale et Pouvoirs de police du maire
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