Tranquillité publique : dès les premières plaintes des riverains, la commune doit engager des actions contre les nuisances sonores Abonnés
Quant au préfet, il abroge son arrêté et en édicte un autre qui ordonne la fermeture des bars et des restaurants à 0h30 au lieu de 2h. Pour les juges, la commune a entrepris successivement plusieurs actions afin de lutter contre les nuisances sonores subies par les riverains des rues les plus animées du centre-ville, en recherchant d'abord les mesures les moins contraignantes. Le maire n'a pas commis de faute dans l'exercice des pouvoirs de police générale en exerçant ces actions. L'Etat n'a pas non plus commis de faute de nature à engager sa responsabilité en s'abstenant de se substituer au maire en matière de police de la tranquillité publique. La requête est rejetée.
Conseils : dès que des doléances de riverains font état de nuisances sonores, il y a lieu d’intervenir comme dans cette affaire. Par ailleurs, il est également possible d’objecter la propre faute de la victime. En l’espèce, elle a acheté un appartement dans une rue étroite qui est traditionnellement très passante et bruyante, surtout la nuit.
CAA de Marseille, n° 18MA04126, 23/12/2020.
Jean-Philippe Vaudrey le 18 février 2021 - n°63 de Police municipale et Pouvoirs de police du maire
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