Les frais d’extraction des images de vidéoprotection sont partagés entre le ministère de la Justice et le ministère de l’Intérieur Abonnés
L’exploitation des enregistrements saisis pour identifier les auteurs d’infractions relève effectivement selon le code de procédure pénale des missions d’investigation dévolues aux officiers de police judiciaire et qu’ils ne peuvent déléguer. Les frais de justice sont exclusifs des frais de fonctionnement (6° de l'article R. 92 du code de procédure pénale) : Ils n’ont donc pas vocation à prendre en charge des coûts de fonctionnement liés à des recherches d'éléments permettant d'identifier des faits. Par ailleurs, ces dispositifs de vidéoprotection sont encadrés par des conventions auxquelles les services du ministère de l'Intérieur sont parties prenantes. Ces conventions prévoient déjà, pour la plupart, un certain nombre de possibilités, dont le contrôle des caméras par les services de police ou la mise à disposition des enregistrements.
Rép. Min. à Brigitte Micouleau, JO Sénat du 5/07/2018.
Jean-Philippe Vaudrey le 25 janvier 2024 - n°127 de Police municipale et Pouvoirs de police du maire
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