La commune peut demander au préfet l’expulsion des gens du voyage Abonnés
Ces outils permettent donc d’améliorer la réponse administrative au phénomène des stationnements illicites, susceptibles également d’être sanctionnés pénalement au titre de l’article 322-4-1 du code pénal qui réprime le délit d’installation illicite en réunion sur un terrain communal ou privé. A cet égard, notons que la loi du 7 novembre 2018 a durci les sanctions afférentes, qui sont désormais d’un an d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende. De surcroît, ces dispositions pénales peuvent servir de cadre à la répression des actes de destruction, dégradation ou détérioration des biens qui appartiennent à autrui commis par les gens du voyage. La réparation de tels actes implique ainsi la constitution de partie civile du propriétaire du terrain. Enfin, une action civile en responsabilité du fait personnel peut également être introduite indépendamment de toute procédure pénale, sur le fondement de l’article 1240 du Code civil, pour obtenir, le cas échéant, une indemnité chargée de compenser la dégradation.
Rép. Min. à Mme Annick Cousin, députée, JOAN du 30 janvier 2024.
Jean-Philippe Vaudrey le 30 mai 2024 - n°136 de Police municipale et Pouvoirs de police du maire
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